Enfin est arrivé Savalou, le nom du premier bébé de Reginald Cangé et de Dener Ceide, deux têtes de la musique haïtienne.

Depuis son absence remarquée sur la scène musicale après avoir divorcé d’avec le groupe Zenglen, plus d’uns ne cessent de demander le retour de Réginald Cangé.

Il fallait patienter pendant plus de deux ans pour lui revoir en featuring avec le groupe Suav en 2017. L’interprète de la chanson « Rezilta » offre aux mélomanes haïtiennes le premier souffle de son groupe en collaboration avec Dener Ceide, le compositeur de plusieurs chansons à succès dont « You don’t want me, Lajan sere, Rezilta, San manti ».

Il était environ 8 heures du soir le jeudi 17 octobre 2019, date du 213e anniversaire de l’assassinat du père de la nation haïtienne Jean-Jacques Dessalines quand la toile d’araignée mondiale a reçu le cri primal du premier enfant du groupe Zafè’m de ces deux talentueux de la musique haïtienne.

Une chanson qui allume le flash des grandes critiques sur l’insécurité (de toutes sortes à travers certaines phrases comme : «sispann jwe ak peyi a, sa nou wè yo bay dlo nan je». Une chanson qui dénote la passion des mordus de la bonne musique, car l’impatience battait déjà son plein chez eux pour la sortie de la vidéo.

Depuis l’annonce de ce projet, certains animateurs ne cessent d’identifier Réginald Cangé par ces mots ‘‘Bandi a’’, une façon de parler de ses capacités. Savalou qui annonce déjà la couleur, suscite toutefois de grandes inquiétudes dans l’industrie musicale haïtienne, chez d’autres groupes selon certains analystes culturels, considèrent l’importance de ces deux sambas avec ce nouveau projet.

Savalou, le nouveau single du groupe Zafè’m est la preuve que le compas direct comme dit Gazman est protégé par un Dieu qui sait quand envoyer l’espoir. Si personne ne doute du talent pluridimensionnel de Reginald Cangé et de la plume de Dener Céide, certains ont une peur bleue pour l’avenir de cette formation musicale, mettant en doute la stabilité du chanteur.

Une chanson teintée d’un sens d’engagement : « nan bidon vil, Ayisyen ap viv an ekzil nan pwòp peyi l/otorite w pa ka pran pwòp pèp ou kòm enmi », sont quelques expressions qui embellissent et charrient les critiques que porte cette chanson vidéo-clippée tant appréciée.

Zafè’m un projet qui promet beaucoup, considérant la collaboration de deux artistes nés ; car leur palmarès en dit déjà beaucoup.