Depuis bien des temps, la culture de notre pays tombe à l’oubli, il n'est rien d'autre que la politique. On ne peut même pas situer un endroit où l'on pourrait aller passé un moment en famille ou entre ami(es), à part les bar-resto-club. Mais si vous voulez de la bonne musique il est formellement déconseillé, car il n'y a que les musiques de raboday , pete chawa ect ...
Autres fois, avant les années 1990, on avait Rex théâtre, Ciné Film et plusieurs autres centres de loisirs décents. Aujourd’hui on constate avec peine que, cette culture, les haïtiens l’ont perdue depuis bien longtemps, ce qui laisse le champ libre au phénomène d’acculturation que fait face ce pays pour ne pas dire qui ravage la génération de 1990 à nos jours.
Les hommes de lettres ont démissionné, la bonne musique n’existe plus, on n’arrive pas à identifier quels genres de musiques que jouent les groupes musicaux de ce pays si c’est le jazz ou le compas direct. Les soirées dansantes des groupes musicaux compas ce qu’on appelle Bal ressemblent plus à une performance dans un festival au bord de la mer. Le pire, même les musiques des artistes évangélistes sont plus du genre raboday que évangélisation, on dirait "tout moun deraye".
Dans cette situation, n’est-il pas nécessaire de questionner les responsables sur l’avenir culturel de ce pays ?
Quelles sont les centres de loisirs des jeunes de ce pays ?
N’est-il pas une impératif de redonner vie à notre culture ?
Plusieurs personnes âgées de ce pays qualifient ce dernier comme le déclencheur de la situation désastreuse, l’insécurité exagérée et la machine à tuer des bandes armées qui sèment le deuil dans presque chaque famille de ce pays. Toutefois, on dirait que les haïtiens semblent oublier qu’ils étaient un peuple essentiellement culturel.
L’homme de lettres Aristote a dit: "Un peuple sans culture est un peuple inexistant".
Avec ces dirigeants dont la seule priorité est la politique, à quand le renversement de la crise d'acculturation?
Journaliste / Directrice de Rédaction
01/07/19 0 499 0
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